
LA BAUCHE est une commune rurale située sur les contreforts du Mont Beauvoir, entre le massif de la Chartreuse et le lac d’Aiguebelette.
Ce village, d’environ 500 habitants, a connu une croissance démographique importante entre les deux derniers recensements (+ 11 %). En effet, la commune a engagé depuis 2001 un projet d’aménagement foncier sur et autour du site de l’ancien établissement thermal dit « le Château ». La collectivité souhaitait sauvegarder le patrimoine bâti ancien (les anciens thermes et le château), intégrer des logements en mixité social, organiser l’activité économique, mettre en place des équipements collectifs et favoriser le développement du tourisme et des loisirs.
Les objectifs fixés sont majoritairement atteints, puisque 32 logements ont été réalisés à ce jour (logements privés, logements sociaux et accession à la propriété). L’ancien bâti à caractère patrimonial a été restauré pour partie en logements et pour partie en locaux commerciaux (épicerie multi-services, notamment). De plus, l’ancien parc du « château » a été mis en valeur pour être accessible à la population locale et la maîtrise de terrain agricole a permis l’installation d’un centre équestre.
Ce secteur du village apporte dorénavant une centralité à la commune. L’épicerie contribue fortement à ce phénomène, puisqu’elle est devenue le point de rencontre des habitants communaux, mais aussi des villages voisins.
Le propriétaire des murs de ce commerce, s’orientant vers d’autres investissements, a décidé de vendre ce local, ainsi que celui contigu et vacant.
La commune demande, alors, à l’EPFL la possibilité de se porter acquéreur du tènement immobilier, afin de poursuivre la dynamique lancée dans cette zone.
Le Conseil d’Administration de l’EPFL donne son aval quant à l’acquisition de cette propriété bâtie. Au moyen d’un remboursement annuel des sommes investies par l’EPFL pour l’acquisition des locaux commerciaux, la commune maîtrisera le bien au terme des 8 années : l’activité commerciale et sociale de l’épicerie sera pérennisé et peut-être même confortée par la création d’un restaurant, dans le local inexploité existant.